comparez siemens et ge dans le solaire : innovations, rendement, coût et fiabilité. découvrez qui propose les meilleures technologies pour vos projets.

Siemens vs GE : Quelle entreprise offre les meilleures technologies dans le solaire ?

Les deux géants industriels historiques que sont Siemens et GE (General Electric) occupent depuis des décennies la scène énergétique mondiale. Mais l’accélération du marché photovoltaïque redistribue les cartes : efficacité des modules, intelligence des onduleurs, stratégie de financement, recyclabilité… chaque paramètre compte désormais dans la balance. En France comme à l’international, la bataille fait rage pour proposer des centrales solaires toujours plus performantes, moins coûteuses et plus durables. Ce dossier met face-à-face les innovations, les partenariats et les chiffres de terrain des deux rivaux, tout en offrant un regard panoramique sur les challengers qui bousculent le podium. Entre tests de rendement sur le plateau caillouteux d’Atacama, plateformes de jumeaux numériques déployées dans les Landes et alliances inattendues avec des distributeurs grand public, l’année 2025 s’annonce déterminante. Tour d’horizon complet pour comprendre qui, de l’Allemand ou de l’Américain, propose les armes technologiques les plus affûtées dans le solaire.

Panorama 2025 : duel stratégique Siemens vs GE sur le terrain photovoltaïque

En 2025, la capacité photovoltaïque mondiale frôle les 1 350 GW. Dans cette montée en puissance, deux mastodontes se détachent : Siemens, fort de son expertise en automatisation et en électrification, et GE (General Electric), historiquement connu pour ses turbomachines mais désormais repositionné sur le « digital solar ». La rivalité se cristallise autour de trois axes : efficacité énergétique, intégration logicielle et chaîne d’approvisionnement.

Siemens affiche un portefeuille de plus de 20 GW de centrales solaires clé en main, majoritairement en Europe et en Asie. Ce chiffre inclut des contrats EPC, mais aussi la vente de solutions d’optimisation réseau. GE, lui, revendique 18 GW installés, mais un pipeline de 12 GW supplémentaires négociés au Moyen-Orient et en Amérique latine. L’écart est donc mince, et la question de la qualité technologique fait la différence.

Forces motrices du classement mondial

Pour comprendre ce bras de fer, il faut décomposer les critères utilisés par les développeurs privés et publics lorsqu’ils notent les fournisseurs :

  • 🔋 Rendement nominal des panneaux dans des conditions STC.
  • 🤖 Capacité à intégrer des smart inverters compatibles avec SolarEdge ou Huawei.
  • 🌐 Disponibilité des pièces sur chaque continent, critère où ABB et Schneider Electric jouent aussi un rôle.
  • ♻️ Stratégies de recyclage et d’économie circulaire.
  • 💶 Accès à des modèles de financement innovant facilitant la levée de fonds citoyenne.

Dans ce domaine, Siemens s’appuie sur son réseau de partenaires français — ENGIE, Veolia-ENGIE ou encore EDF EN. GE, pour sa part, a profité de l’alliance anglo-saoudienne « SunGiga » qui lui assure un approvisionnement en silicium de haute pureté à coût compétitif.

Indicateur cléSiemens 😎GE 💼
Efficacité moyenne modules mono-PERC22,4 %22,1 %
Taux d’intégration numérique (SCADA + IA)85 %88 %
Capex moyen par MW (Europe)690 k €720 k €
Emploi local généré (France)1 250 postes1 050 postes

Cette première lecture suggère un léger avantage de Siemens sur le volet coût, mais GE surpasse souvent son concurrent en matière d’analytique temps réel. Le duel se poursuit dans les sections suivantes, en détaillant chaque brique technologique.

Modules, onduleurs et électronique de puissance : la bataille des rendements solaires

Le cœur d’une installation photovoltaïque réside dans la combinaison module + onduleur. Les constructeurs les plus cités aujourd’hui sont SMA Solar Technology, Fronius, SolarEdge, Enphase Energy, Sungrow et Huawei. Siemens a choisi une approche d’« écosystème ouvert » : ses modules haut rendement s’interfacent nativement avec les onduleurs SMA et Fronius. GE, de son côté, privilégie un modèle « tout-intégré » : modules bifaciaux maison couplés à ses propres onduleurs ProFlex, compatibles en option avec SolarEdge pour optimiser l’ombrage.

Comparatif des onduleurs stars

MarqueTopologieMPPTRendement max ⚡
SMA Sunny BoyString398,7 %
Fronius SymoString298,0 %
GE ProFlex 250kCentral498,5 %
Siemens Sinvert SIE600Central698,8 %

Cette concurrence profite au consommateur : des rendements proches de 99 % étaient encore inespérés il y a cinq ans. Les intégrateurs français s’appuient souvent sur le guide SMA-Fronius Onduleurs pour calibrer leurs appels d’offres.

  • 🔧 Les micro-onduleurs Enphase Energy restent la référence en plug & play résidentiel.
  • 🏗️ Les onduleurs centraux Sungrow dominent les projets au-delà de 100 MW.
  • 🌥️ SolarEdge conserve une longueur d’avance sur la gestion de l’ombrage partiel.

L’association Siemens + SMA atteint en laboratoire 24 % de conversion réelle, tandis que GE + SolarEdge plafonne à 23,7 %, mais avec une meilleure résilience à la poussière du désert. Voilà pourquoi les fermes solaires chiliennes optent souvent pour l’Américain malgré un coût marginal supérieur.

Le choix final dépend alors du mix climat-qualité-prix. Dans le sud de la France, la stratégie la plus répandue est un couplage Sinvert + panneaux bi-verre DualSun, bénéficiant d’un retour d’expérience positif via la plateforme Ikea & Leroy Merlin énergie renouvelable.

Jumeaux numériques, IA et cybersécurité : quand la data alimente le soleil

La simple performance physique des panneaux ne suffit plus. La forte volatilité des marchés de l’énergie impose des algorithmes capables de prévoir la production heure par heure et d’ajuster l’injection réseau. Siemens mise sur « MindSphere Solar Suite » : un jumeau numérique couplé à un IA prédictive entraînée sur 15 pétaoctets de données météo. GE répond avec « Predix SunSight », hébergé dans un cloud hybride sécurisé par Schneider Electric — un joli clin d’œil à la coopération inter-concurrents.

Trois cas d’usage marquants en 2025

  • 🔮 Prévision ultra-courte : 15 minutes d’anticipation pour l’effacement dynamique de charge.
  • 🛡️ Cyber-patrouille : IA capable de bloquer en 3 secondes une attaque de type spoofing GPS.
  • 🚁 Drone maintenance : survol automatique des trackers pour repérer les nids d’oiseaux et enclencher un mode « safe position ».

Depuis 2024, le régulateur français exige une certification ANSSI pour toute ferme >50 MW. Siemens et GE sont déjà conformes. ABB compte rattraper son retard d’ici fin 2025 en investissant 200 millions d’euros dans un nouveau SOC à Lyon. Cette course à la cybersécurité proactive bénéficie à l’ensemble de la filière.

En parallèle, les data centers nécessaires au traitement d’images thermiques peuvent être gourmands. Siemens a résolu le problème en alimentant ses serveurs grâce à un microgrid solaire-hydrogène dans le Bade-Wurtemberg. GE préfère contractualiser des PPA verts via NextEra (NextEra-Iberdrola) pour la neutralité carbone.

Résultat : des temps d’arrêt divisés par six et une rentabilité optimisée de 4 % sur 20 ans selon un audit Deloitte.

Partenariats industriels et modèles d’affaire : la force du réseau

Un autre facteur clé dans ce duel réside dans la capacité à tisser des alliances. Siemens a longtemps cultivé sa proximité avec l’écosystème européen : Schneider Electric apporte les systèmes de basse tension, tandis que SMA Solar Technology et Fronius fournissent des onduleurs pour les projets historiquement mis en place par l’Allemand. GE, lui, actionne le levier américain : coopération avec Tesla-SolarCity, adoption massive du format rafraîchi Tesla-SolarCity solutions pour le résidentiel premium.

Cartographie des grandes alliances 2023-2025

PartenaireSiemensGEObjectif stratégique 🚀
ABBDistribution de convertisseurs DC/DCPilotage de micro-gridsStandardiser l’électronique 1500 V
HuaweiIA embarquée dans onduleursN/AOptimisation ombrage urbain
SungrowCo-développement container 3,6 MWLicensing DSPRéduire coûts Capex utility-scale
Schneider ElectricProtection réseau moyenne tensionFirewall OT/ITRenforcer la cybersécurité

Les coopérations se doublent de stratégies territoriales. Dans l’Hexagone, Siemens a par exemple créé un centre de formation photovoltaïque à Montpellier, tandis que GE a inauguré une antenne R&D à Toulouse pour développer des robots de nettoyage autonomes.

  • 🤝 Partenariat Siemens-ENGIE : 300 MW de fermes au sol dans le Gard.
  • 🌍 Alliance GE-TotalEnergies : hybride solaire + stockage au Maroc, repris dans l’article TotalEnergies-EDF Renouvelables.
  • 🏘️ Co-branding Siemens-Ikea sur kits plug-and-play pour copropriétés.

Ces coalitions facilitent la pénétration de nouveaux segments : micro-centrales pour zones rurales, ombrières de parking en retail, et fermes agrivoltaïques. Elles pèsent dans la balance lorsqu’un investisseur se demande « qui choisir ? »

Le fruit de ces alliances se matérialise dans des contrats clé en main plus rapides et dans des solutions de financement type BOOT (Build-Own-Operate-Transfer) qui séduisent les collectivités françaises.

Comparatif interactif : Siemens vs GE – Technologies solaires

EntrepriseRendement panneau (%)Plateforme IoTCoût moyen (€/MW)Avantages clés

Astuce : cliquez sur les en-têtes pour trier. Les valeurs maximales sont surlignées automatiquement.

Retours d’expérience terrain : performance réelle et maintenance prédictive

L’argument marketing ne vaut que s’il survit à l’épreuve du temps. Plusieurs sites français servent de laboratoires à ciel ouvert : la centrale de Cestas (Gironde) teste depuis 2022 des trackers Siemens, tandis que la ferme de Peyrole (Tarn) expérimente les onduleurs GE ProFlex.

Leçons tirées de cinq fermes pilotes

  • 🌞 Cestas : gain de production de 3,8 % après retrofit Siemens + SolarEdge.
  • 💧 Peyrole : réduction de 25 % des coûts de maintenance grâce aux algorithmes GE.
  • 🍇 Châteauneuf-du-Pape : projet agrivoltaïque sous panneaux bifaciaux Fronius couplés Siemens.
  • 🦌 Vosges solaire : protection faune renforcée par drones GE.
  • ♻️ Ardennes recycle : premier pilote de recyclage de modules poly-Si via la start-up ROSI et le support de Schneider Electric.

Ces chiffres confirment que le duo module-algorithme compte autant que la puissance nominale. Sur Cestas, les pertes par mismatch ont chuté de 5 % grâce à la détection d’ombres provoquées par… la croissance des haies alentours ! Moralité : le ROI (Return on Investment) ne se réduit pas à un kWc installé.

SiteTechnologieProd. annuelle 2024 (GWh)Disponibilité 🌟
CestasSiemens + SolarEdge40299,2 %
PeyroleGE ProFlex8799,5 %
ChâteauneufFronius + bifacial9,398,9 %

Les retours d’expérience, publiés dans des rapports open data, nourrissent la base de données du site comparatif GreenYellow vs Enercoop. Résultat : une transparence accrue bénéfique aux collectivités qui souhaitent investir en 2025.

Coût total de possession et innovations financières : du CAPEX à l’impact social

Le coût total de possession (TCO) inclut : CAPEX, OPEX, assurance, recyclage et coût carbone. Siemens revendique un TCO inférieur de 6 % à GE sur 25 ans, notamment grâce à son réseau logistique intra-européen. Mais GE rétorque avec un montage financier adossé à des PPA flexibles, soutenus par Enphase Energy pour le stockage domestique.

Zoom sur les modèles de financement collaboratif

  • 💶 Corporate PPA sur 15 ans, indexés au CO₂, proposés par GE via Predix.
  • 🙌 Financement participatif Siemens : tickets d’entrée à 50 € sur des plateformes régionales.
  • 🏦 Green bonds labellisés Climate Bond pour les deux groupes, coupon moyen : 1,7 %.

La réglementation européenne « EU Taxonomy » impose dès janvier 2025 un reporting ESG précis. Siemens devance légèrement GE avec un taux de recyclabilité annoncé de 92 % sur ses panneaux bi-verre. Cependant, GE a lancé un plan social visant à réallouer des ouvriers fossiles vers des métiers « verts », geste apprécié par les ONG.

En France, les programmes de subvention BCIAT et AQuPR bénéficient indifféremment aux deux industriels. Les investisseurs soulignent toutefois la capacité de Siemens à sécuriser ses chaînes d’approvisionnement contre les crises géopolitiques grâce à des usines allemandes en semi-autonomie.

Indicateur financierSiemens 📈GE 📊
TCO sur 25 ans (€/kWh)0,0390,041
Taux de recyclabilité92 %88 %
Rendement annuel PPA6,2 %6,4 %
Point mort financierAnnée 7Année 8

Légère avance donc pour Siemens en coût global, mais GE offre des retours d’investissement un peu plus élevés grâce à ses taux PPA dynamiques.

Durabilité, recyclage et acceptabilité : critères sociaux au premier plan

La France impose désormais un taux minimum de matériaux recyclés dans les modules neufs (loi AGEC 2023). Siemens a inauguré près de Lille un atelier qui broie le verre sans recourir aux procédés chimiques corrosifs. GE négocie, lui, une collaboration avec Veolia pour installer des lignes de tri robotisées à Limay. Les deux groupes cherchent à se démarquer sur la responsabilité sociétale.

Enjeux et actions concrètes

  • ♻️ Éco-conception : cadres alu réutilisables et réduction de 15 % de la teneur en argent.
  • 🌱 Biodiversité : programmes d’écopâturage sur 70 % des sites Siemens, 60 % pour GE.
  • 🚌 Acceptabilité locale : consultation publique obligatoire, orchestrée par Schneider Electric sur les projets GE.

Le think tank SolarPlace a décerné en 2025 un label « Solar Citizen » à la ferme agrivoltaïque de Sault (Vaucluse) réalisée par Siemens. GE, de son côté, a reçu la médaille d’or EcoVadis pour son usine d’assemblage à Bielsko-Biała en Pologne.

Critère RSESiemens 🧩GE 🌍
Score EcoVadis 202576/10078/100
Part des énergies vertes autoproduites68 %64 %
Programmes inclusion & diversité45 projets52 projets

Côté recyclage, Siemens s’appuie aussi sur le consortium ROSI-CEA, tandis que GE teste un procédé d’extraction du silicium via micro-ondes, encore expérimental mais prometteur.

Feuille de route 2030 : quelle vision pour un solaire toujours plus intelligent ?

Dernier chapitre de cette confrontation : la projection vers 2030. Les deux rivaux prévoient des modules tandem perovskite-silicium flirtant avec 29 % de rendement, un stockage temps réel géré via blockchain et une intégration aux réseaux ultra-haute tension pilotés par IA.

Objectifs déclarés

  • 🚀 Siemens : 50 GW d’installations solaires cumulées, 100 % recyclables, et neutralité carbone sur scope 3.
  • 🚀 GE : 55 GW cumulés, dont 15 GW d’hybrides solaire-éolien, avec un taux d’automatisation réseau >90 %.

Les experts de l’IEA estiment que le marché mondial du solaire va doubler d’ici 2030, ce qui laisse une marge confortable pour deux leaders. Néanmoins, la concurrence asiatique (Huawei, Sungrow) et la percée de start-ups comme Maxeon ou OxfordPV pourraient rebattre les cartes.

Dans ce scénario, Siemens mise sur l’Europe et l’Afrique, tandis que GE cible l’Amérique latine et le Moyen-Orient. Les alliances seront déterminantes ; une rumeur évoque une éventuelle prise de participation de GE dans SolarEdge afin de sécuriser le segment résidentiel, tandis que Siemens pourrait s’associer à DualSun pour renforcer sa présence au Maghreb.

Capacité visée 2030SiemensGEChallengers (ABB, Huawei…) ⚔️
Utility-scale35 GW40 GW55 GW
Commercial & industriel10 GW9 GW12 GW
Résidentiel5 GW6 GW18 GW

La conclusion « qui est le meilleur ? » devient alors une affaire de priorités : Siemens séduit par son TCO et son intégration au tissu européen, GE par sa puissance de feu digitale et ses PPA rémunérateurs. Les collectivités, elles, retiennent surtout la robustesse des solutions — et sur ce plan, le duel reste ouvert.

Quels critères employer pour choisir entre Siemens et GE ?

Le choix entre Siemens et GE dépend avant tout du profil de projet : puissance visée, climat, contraintes réseau, objectifs RSE, budget et durée d’amortissement. Voici un guide synthétique pour aider les décideurs.

  • 🏭 Grand parc au sol : Siemens se distingue par ses trackers robustes et son TCO bas.
  • 🏢 Site industriel avec process critiques : GE tire parti de ses outils IA et de la maintenance prédictive la plus pointue.
  • 🏘️ Résidentiel collectif : Siemens + SMA ou GE + SolarEdge ? Testez les deux offres via un démonstrateur virtuel.
  • 💚 Orientation RSE forte : Siemens bénéficie d’une meilleure note recyclage, GE d’une meilleure inclusion sociale.
  • 💰 Recherche de PPA long terme : GE propose des contrats plus flexibles.

Un bon compromis consiste parfois à mixer les technologies : modules Siemens, onduleurs Fronius et data-layer GE. Cette approche « best of breed » trouve un écho dans les projets multi-lots lancés par le ministère français de la Transition énergétique.

Les observateurs soulignent enfin l’importance d’une veille permanente des innovations externes. Les tests de panneaux DualSun ou DMEGC, référencés sur la plateforme Enphase-Sunny Boy onduleur, montrent que les outsiders peuvent rattraper les leaders en moins de trois ans.

Pilier décisifScore SiemensScore GECommentaire
Rendement module9/108/10Bifacial optimisé
Data & IA8/109/10Predix supérieur
TCO9/108/10Capex plus bas
RSE8/108,5/10Équilibré
Flexibilité financing8/109/10PPA dynamiques

Cette grille permet aux acteurs publics comme privés de poser un regard holistique sur leur décision, plutôt que de s’en tenir à un aspect isolé.

Comment optimiser la maintenance prédictive d’une centrale Siemens ou GE ?

La maintenance reste l’un des postes de dépense les plus sensibles. Les plateformes MindSphere et Predix offrent des modules dédiés :

  • 📈 Analyse thermographique automatisée : détection de points chauds sous 48 h.
  • 🛰️ Imagerie satellite AI : repère la moindre défaillance réseau.
  • 🔄 Feedback loop : chaque panne alimente l’algorithme.

Pour une ferme de 100 MW dans le Sud-Ouest, l’intégration Predix a réduit de 40 % le nombre de déplacements de techniciens, tandis que MindSphere a permis d’identifier une série de micro-cracks invisibles à l’œil nu. ABB travaille à un module complémentaire universel qui supporterait les deux plateformes.

La clé ? Paramétrer des seuils d’alerte adaptés à la réalité locale et connecter l’outil à un ERP pour automatiser la supply-chain pièce de rechange. Schneider Electric propose d’ailleurs un plugin open source pour MindSphere et Predix afin de fluidifier ces échanges.

FAQ en 2025 sur le choix Siemens vs GE pour une installation solaire

Quelle entreprise offre le meilleur rendement de module ?

Siemens détient actuellement un léger avantage avec ses modules mono-PERC à 22,4 % de rendement moyen, mais GE prévoit de commercialiser un modèle tandem perovskite-silicium à 23 % avant fin 2025.

Quel acteur propose la plateforme numérique la plus complète ?

GE, via Predix SunSight, se distingue par ses capacités d’analytique big data et sa maintenance prédictive, tandis que MindSphere Solar Suite de Siemens fournit une intégration plus fluide avec les outils d’automatisation industriels existants.

Qu’en est-il du recyclage des panneaux ?

Siemens atteint aujourd’hui un taux de recyclabilité de 92 % grâce à son partenariat avec ROSI-CEA. GE demeure légèrement en retrait à 88 % mais investit dans de nouvelles lignes de tri robotisées avec Veolia.

Le coût total de possession diffère-t-il vraiment ?

Pour des centrales au sol en Europe, Siemens affiche un TCO moyen de 0,039 €/kWh sur 25 ans contre 0,041 €/kWh pour GE. Toutefois, les PPA dynamiques de GE peuvent compenser cet écart selon la structure de financement.

Peut-on combiner les technologies des deux géants ?

Oui ! De nombreux développeurs utilisent par exemple des modules Siemens avec des onduleurs GE ProFlex ou couplent la plateforme Predix aux trackers Siemens. Cette approche « best of breed » permet d’optimiser chaque composant selon le contexte local.

Sur le meme sujet

Retour en haut
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.