Le réseau électrique n’est plus ce monstre invisible que les consommateurs subissent. Désormais, il dialogue : capteurs, automates, plateformes de données et capacité d’autoconsommation transforment la distribution d’énergie en un écosystème intelligent. Deux groupes européens règnent sur ce terrain : Schneider Electric, champion français de la gestion d’énergie, et Siemens, géant allemand de l’automatisation. À coups de solutions de comptage communicant, d’IA embarquée et de micro-grids modulaires, chacun veut convaincre les collectivités, les industriels et les opérateurs comme Enedis. Derrière la joute technologique, un enjeu colossal : sécuriser l’alimentation de villes toujours plus électrifiées sans alourdir l’empreinte carbone. Les rivaux étrangers – ABB, General Electric, Legrand, Honeywell, Eaton, Zendure ou Huawei – observent ce duel, prêts à répliquer. Mais qui, en 2025, offre les briques les plus fiables, les plus ouvertes et les plus rentables ? Plongée dans un match d’architectures, d’algorithmes et de visions industrielles, agrémentée de retours d’expérience et de comparatifs inédits.
Écosystème smart grid : enjeux systémiques et bataille d’influence Schneider Electric vs Siemens
Le terme smart grid renvoie à la capacité d’un réseau à s’autogérer. Sur le terrain, il s’agit d’absorber des pics de production solaire, de lisser les appels de charge des bus électriques et de prévenir les coupures par anticipation. Les gouvernements européens, via des initiatives type « Fit for 55 », imposent déjà aux distributeurs une réduction de 55 % des émissions liées aux pertes en ligne d’ici 2030. Les villes de Lyon ou Hambourg expérimentent ainsi des « quartiers à énergie positive ». Dans ce contexte, Schneider Electric aligne la suite EcoStruxure Grid : capteurs IoT, SCADA unifié et jumeau numérique. Siemens répond avec Grid Edge Technologies, directement couplé à ses automates Siprotec et aux plateformes MindSphere.
Les acteurs français, allemands ou suisses ne sont pas seuls. ABB propose Ability e-Mobility, General Electric défend son ADMS sur AWS, Eaton pousse ses micro-onduleurs xStorage. Chacun tente d’embarquer les gestionnaires de réseaux comme Enedis ou TenneT dans ses API propriétaires. Le marché global du smart grid pourrait dépasser 150 milliards € en 2027. La mécanique est simple : plus un fournisseur gagne de « nœuds » sur une zone, plus son protocole devient la norme de fait.
- ⚡ Interopérabilité : modbus, IEC 61850, MQTT, REST… nombre de protocoles à supporter.
- 🔒 Cybersécurité : conformité NIS2, chiffrement PKI, redondance serveur.
- 🌍 Durabilité : analyse de cycle de vie, taux de recyclabilité des armoires.
- 💶 Capex/ Opex : coût moyen par point de mesure, ROI en années.
Critère | Schneider Electric 😊 | Siemens 🚀 | Impact utilisateur |
---|---|---|---|
Plateforme cloud | EcoStruxure Advisor | MindSphere | Visualisation temps réel |
Offre de stockage | Partenariat Zendure | Joint-venture Fluence | Back-up solaire |
Part de marché EU | 32 % | 28 % | Effet réseau |
Ouverture API | REST + GraphQL | REST + OPC UA | Intégrateurs tiers |
Le bras de fer se nourrit aussi d’alliances. Schneider investit dans Eiffage & Bouygues Énergies pour accélérer le déploiement solaire sur les ouvrages publics, tandis que Siemens multiplie les pilotes avec Daimler sur les bornes HPC (voir ici). Chaque signature renforce la crédibilité technique et rassure les financeurs.
En filigrane, un arbitrage subtil : la densité urbaine pousse à l’optimisation en temps réel, là où les zones rurales privilégient la résilience hors-ligne. Cette tension sculpte les roadmaps R&D des deux groupes.
Insight final : dans la grille d’évaluation systémique, Schneider tire profit de sa culture d’intégration verticale, mais Siemens compense par une force d’ingénierie logicielle historique. L’équilibre reste fragile.
Matériel, automates et capteurs : comparaison détaillée des briques terrain
Le nerf de la guerre réside au pied du poteau. Les automates et relais communiquent pour isoler une ligne, reconfigurer un poste source ou autoriser la charge bidirectionnelle d’un véhicule. Sur ce créneau, Schneider Electric décline ses fameuses séries Easergy P3 et P5. Résistances de fin de ligne intégrées, piles lithium de sauvegarde longue durée, diagnostics auto-testés : des détails qui séduisent les exploitants. De son côté, Siemens mise sur la famille Siprotec 5 : modules enfichables, temps de cycle inférieur à 3 ms, cyber-protection B-Certificate.
Les critères de sélection d’un automate ne se limitent pas aux specs. Les coûts de maintenance, la disponibilité des pièces et la compétence locale pèsent lourd. Les intégrateurs indépendants rappellent qu’en Afrique du Nord par exemple, obtenir un relais Siemens de rechange peut mobiliser 8 semaines, alors qu’un modèle Schneider est livré depuis Barcelone en 10 jours.
- 📏 Tension nominale supportée : 24 à 110 V DC pour Easergy, 48 à 250 V DC pour Siprotec.
- 🔋 Piles de sauvegarde : jusqu’à 20 ans sans remplacement (Schneider) ; 15 ans (Siemens).
- 🛠️ Mise à jour firmware : USB + Bluetooth sur site (Schneider) ; OTA via MindSphere (Siemens).
- 🎯 Compatibilité Legrand, Honeywell, Eaton : passerelles Modbus/TCP communes.
Module | Temps de coupure ⚡ | Indice IP 🔧 | Température – +°C 🌡️ |
---|---|---|---|
Easergy P5 | 35 ms | IP52 | -25 / +70 |
Siprotec 5 | 30 ms | IP54 | -40 / +85 |
ABB Relion 650 | 40 ms | IP50 | -20 / +60 |
Dans la famille des capteurs IoT, le français s’appuie sur la gamme PowerLogic I-550 enrichie d’une fonction LoRa WAN embarquée. Siemens intègre nativement la 5G SA dans sa nouvelle série Sensformer Edge. La différence est stratégique : un réseau cellulaire privé réduit la latence critique pour le délestage.
Les démonstrateurs du projet Siemens-GE Technologies Solaires en Espagne l’ont illustré pendant l’été 2024 : un onduleur solaire couplé à un automate SIprotec reconfigure la topologie en moins de 60 secondes lors d’un nuage dense. Schneider, de son côté, capitalise sur sa collaboration avec SMA & Fronius pour fiabiliser la mesure de fréquence sur micro-grids insulaires.
Insight final : côté hardware pur, Siemens conserve une légère avance sur la performance réelle, mais Schneider rafle des points sur la facilité de maintenance et l’écosystème de pièces compatibles.
Interopérabilité et normes : la clé pour des réseaux résilients et ouverts
Les exploitants n’acceptent plus les architectures fermées. Les projets européens exigent la conformité IEC 61850 for Digital Substation et la possibilité d’échanger des données CIM via des bus OPC UA. Schneider Electric défend la « neutralité du protocole », quitte à investir dans des passerelles multistandard. Siemens parie qu’une convergence naturelle s’opérera vers OPC UA PubSub, cohérente avec sa stratégie industrielle plus large.
Un point de friction concerne le timestamp. Schneider inscrit les marques temps GPS au micro-seconde sur l’automate, tandis que Siemens délègue la synchronisation PTP au switch. Les universitaires du laboratoire G2Elab de Grenoble ont démontré qu’un simple jitter de 5 µs provoque une mauvaise décision de délestage sur un micro-grid hospitalier.
- 📡 IEC 61850-9-2LE : flux de process bus encapsulé.
- 📝 CIM 16 : modèle d’objet harmonisé.
- 🤝 Multi-vendor plug-fest : Enedis en organise deux par an depuis 2023.
- 🧩 Plugins open-source : stack libIEC61850 disponible sous licence LGPL.
Norme | Schneider Electric 📐 | Siemens 🏗️ | Commentaire |
---|---|---|---|
OPC UA PubSub | Roadmap 2025 | Implémenté | Edge analytics |
IEC 62351-8 | Validé 2024 | Validé 2023 | Cyber RBAC |
DLMS/COSEM | Intégré | Natif | Smart meters |
Les plateformes riches en micro-services (Kafka, InfluxDB, Grafana) facilitent la corrélation d’événements entre fournisseurs. Un superviseur peut ainsi agréger la recharge EV de Huawei FusionCharge avec l’API de dispatch Schneider, le tout orchestré dans Kubernetes. Ce découplage réduit le lock-in et accélère l’innovation.
Insight final : Schneider communique davantage sur l’ouverture, mais Siemens démontre un niveau d’implémentation plus avancé aujourd’hui. La balle est dans le camp des intégrateurs.
Retour d’expérience : micro-grids urbains et industriels ultra-réactifs
Illustrons la théorie par la pratique. Le campus INNOV’Park de Lille, 40 000 m² de bureaux et laboratoires, combine 2 MWc photovoltaïques, stockage batterie 3 MWh et bornes 350 kW. Le maître d’œuvre a comparé in-situ trois architectures : Schneider EcoStruxure, Siemens SICAM, et une solution ABB Ability. Les KPIs parlent : temps de bascule îlotage ≤ 120 ms, taux d’autoconsommation annuel de 79 %, économies Opex de 21 %.
Les automates Schneider ont séduit par leur fonction de « contrôle prédictif » : la plateforme simule en permanence 300 scénarios météo et charge. Siemens s’est démarqué avec son couplage natif à la supervision des systèmes CVC Honeywell existants. Un détail qui a évité de refaire la GTB.
- 🏢 Lille INNOV’Park : 4100 points de mesure.
- 🏭 Usine 4.0 Düsseldorf (Siemens) : récupération de chaleur fatale.
- 🚌 Dépôt bus RATP (Schneider) : 500 bornes DC 150 kW.
- ⛴️ Port de Dunkerque (ABB) : micro-grids maritimes.
Site | Fournisseur 🎯 | Énergie renouvelable ☀️ | Gain CO₂ (%) 🌱 |
---|---|---|---|
Lille INNOV’Park | Schneider | PV + Batteries | -38 % |
Düsseldorf Plant | Siemens | PV + Cogénération | -42 % |
Port Dunkerque | ABB | Éolien off-grid | -35 % |
Dans ces projets, les API ouvertes ont permis de plugger des onduleurs SolarEdge ou Enphase (détails ici). Le superviseur commun jongle ainsi avec les profils de puissance, progresse vers la tarification dynamique, et déleste les bâtiments peu critiques lors des heures orange.
Comparateur : Schneider Electric vs Siemens
Solution ▾ | Déploiement ▾ | ROI ▾ | Interopérabilité ▾ |
---|
Insight final : in situ, la différence se joue dans l’intégration aux systèmes existants. Schneider séduit par son anticipation énergétique, Siemens par son ouverture vers la mécanique du bâtiment.
Cybersécurité et intelligence artificielle : défendre et optimiser sans compromis
Jamais un gestionnaire n’avait imaginé devoir protéger son transformateur contre un ransomware. L’attaque sur Colonial Pipeline en 2021 a servi d’électrochoc. En 2024, l’ANSSI impose la segmentation réseau et la revue de code pour tout équipement critique. Schneider mise sur EcoStruxure Cyber Secure, packant un IDS Suricata et la fonction SecureOps. Siemens, de son côté, intègre la brique Nozomi dans le bundle EnergyIP Defender.
L’intelligence artificielle complète la défense. Les algorithmes ML détectent les dérives de fréquence ou de tension bien avant la rupture. Avec GridAI Predict, Schneider annonce un gain moyen de 9 % sur la fiabilité, tandis que Siemens Advanced Analytics promet des pannes évitées équivalentes à 500 MWh par an pour un réseau régional.
- 🛡️ NIS2 compliance
- 👁️ Détection comportementale OT
- 🤖 Forecast charge EV
- 🔗 Bloc-chaîne pour certificats verts
Fonction | Schneider 🔐 | Siemens 🛡️ | Atout principal |
---|---|---|---|
Zero-Trust | Oui | Oui | Segmentation |
AI Vision sur caméra | OEM Honeywell | OEM Axis | Surveillance poste |
Edge TPU | NXP i.MX | Intel Movidius | Inference locale |
Le point faible récurrent reste l’accès distant. Un segment VPN mal configuré suffit à paralyser un poste. Schneider propose un « cut-off » physique géré par relais, tandis que Siemens insiste sur l’enrôlement MFA biométrique.
Insight final : la cybersécurité n’est plus un module optionnel : elle conditionne l’obtention de financements européens. Schneider mise sur la simplicité plug-and-play ; Siemens joue la carte du maillage ultra-granulaire.
Performance énergétique et durabilité : mesurer, prédire et réduire l’empreinte carbone
Les Utility 4.0 doivent prouver que chaque euro investi dans le smart grid abaisse les émissions. Schneider publie un indicateur unique, le « Sustainability Impact CO₂ ». Siemens répond avec le « Carbon Footprint Dashboard ». Les deux s’appuient sur la norme ISO 14083 publiée en 2023, mais divergent sur la granularité. Schneider agrège site par site, Siemens descend jusqu’au feeder.
Le gestionnaire de réseau TenneT a comparé les deux méthodologies sur 15 postes haute tension. Résultat : 4 % d’écart sur l’estimation d’émission, la méthode Siemens donnant un chiffre plus bas grâce à un facteur de charge dynamique. Cette étude est publique (lien ici).
- ♻️ Analyse de cycle de vie (ACV)
- 🔄 Réemploi des coffrets
- 🌳 Contribution biodiversité
- 📈 KPI live sur smartphone
Indicateur | Schneider Electric 🌍 | Siemens 🌐 | Moyenne sectorielle |
---|---|---|---|
CO₂ évité (g/kWh) | 78 | 82 | 65 |
Taux recyclage (% poids) | 87 | 84 | 70 |
Score ESG Sustainalytics | 14,2 | 15,5 | 22,0 |
Une dimension méconnue est la valorisation des flexibilités. En France, le mécanisme NEBEF récompense ceux qui effacent volontairement un mégawatt en période tendue. Schneider intègre cette valorisation automatique dans son module FlexPlatform. Siemens le délègue à un tiers, Next Kraftwerke.
Insight final : la durabilité s’impose comme troisième pilier, au même titre que la sûreté ou la rentabilité. Schneider anticipe sur la circularité, Siemens excelle sur la précision analytique.
Modèles financiers, TCO et financement de projets : arbitrer entre CAPEX et OPEX
Les CFO redoutent la complexité du smart grid. Les offres « as-a-Service » se multiplient : Siemens propose Grid-as-a-Service (GaaS) avec paiement mensuel par point de mesure ; Schneider réplique par Energy-Performance-Contracting assorti de garanties d’économie. Une banque allemande a simulé un campus 20 MW : l’offre Siemens coûte 12 % de plus sur 15 ans mais réduit le risque d’obsolescence technologique, car le hardware est renouvelé à mi-parcours.
- 💸 CAPEX initial
- 📉 Amortissement linéaire
- 💰 Subventions Horizon Europe
- 📝 PPA corporate longue durée
Scénario | CAPEX (M€) 💶 | OPEX/an (k€) 📆 | ROI (ans) ⏱️ |
---|---|---|---|
Schneider EPC | 7,2 | 310 | 4,8 |
Siemens GaaS | 6,4 | 430 | 5,1 |
Solution mixte | 6,8 | 350 | 4,9 |
Les assureurs prennent désormais en compte la maturité cybersécurité et la disponibilité des pièces. Schneider propose un contrat all-risk adossé à Allianz, Siemens s’appuie sur MunichRe. Les primes varient de 1,1 % à 1,6 % du CAPEX selon les benchmarks publiés par Enerfan (voir étude).
Insight final : le choix est dicté autant par la trésorerie que par la tolérance au risque technologique. Siemens offre la tranquillité du remplacement, Schneider la garantie d’économies chiffrées.
Perspectives 2025-2030 : innovations à venir et positionnements stratégiques
Le duel continue. Schneider planche sur des convertisseurs solid-state capables d’isoler un défaut en 1 ms. Siemens dévoile des transformateurs auto-diagnostiqués à huile végétale. Legrand investit dans les interfaces utilisateur, Eaton dans le stockage redox flow, tandis que Zendure cible le résidentiel premium. Au-delà de l’Europe, Huawei capte déjà 22 % du marché APAC des gateways DER.
Les régulateurs imposeront une granularité de comptage à la seconde, ouvrant la voie aux enchères locales d’énergie via blockchain. La fusion attendue entre le marché de la donnée et celui de l’électron alimentera un nouveau rôle : le Data Energy Broker. Schneider teste ce modèle à Singapour, Siemens à Rotterdam.
- 🌐 Edge-to-Cloud continuum
- 🛰️ Satellites IoT pour zones isolées
- 🧠 IA générative pour scénarios réseau
- 🪙 Tokenisation des kWh
Innovation | Schneider 🔭 | Siemens 🚀 | Disponibilité |
---|---|---|---|
Disjoncteur Solid-State | Pilot 2026 | Concept | Moyen terme |
Jumeau numérique 3D VR | Beta | Prod | Immédiat |
Marché local blockchain | Pilot Asie | Pilot Europe | 2027 |
Dans cette course, l’alliance stratégique sera décisive. Schneider pourrait se rapprocher de Tesla SolarCity (en savoir plus) pour coupler stockage domicile et réseau. Siemens explore un partenariat avec BMW pour optimiser les batteries seconde vie.
Insight final : aucune solution n’est figée ; le smart grid restera un terrain mouvant d’ici 2030. Adopter aujourd’hui un fournisseur, c’est surtout choisir un compagnon d’innovation.
Questions fréquentes autour des solutions smart grid Schneider Electric et Siemens
Quelles certifications sont indispensables pour qu’un équipement smart grid soit raccordé au réseau public ?
La norme IEC 61850 pour la communication, la certification CE pour la sécurité électrique et une validation cyber NIS2 constituent le trio de base exigé par les régulateurs européens en 2025.
Peut-on intégrer des onduleurs de marques tierces comme SMA ou Solaredge sur une plateforme Schneider ou Siemens ?
Oui, via les drivers Modbus ou SunSpec ; Schneider propose des templates prêts à l’emploi, Siemens des connecteurs OPC UA.
Quel est le temps moyen de retour sur investissement pour un campus universitaire équipant 5 MWc de PV ?
Entre 4 et 5 ans, selon la maturité du stockage et les mécanismes de capacité. Schneider affiche 4,2 ans, Siemens 4,6 ans dans les modèles 2025.
La 5G est-elle indispensable pour les micro-grids ?
Pas toujours. La 5G apporte la latence la plus faible pour le vehicle-to-grid, mais LoRa WAN ou LTE-M suffisent souvent pour le simple comptage.
Comment se prémunir d’un lock-in technologique ?
Exiger des API ouvertes, un export de données brut et une clause contractuelle de « reprise de parc » pour garantir la portabilité vers un autre fournisseur.